La Soufrière en Guadeloupe

La Soufrière en Guadeloupe est un endroit des plus visités par les touristes jusqu’à la survenue du tremblement de terre en 2004. Elle a fait la renommée du tourisme antillais avec un recensement de 300 000 visiteurs en 2004. Depuis, le parking principal de la Savane à Mulet a été fermé et l’accès y est difficile. Du coup, le territoire n’a enregistré que 100 000 visiteurs durant ces dernières années.

Le volcan

Le volcan de la Soufrière se situe au cœur du parc national de Guadeloupe, dans la Basse-Terre. Un lieu très prisé des voyageurs, notamment des randonneurs, car il s’agit du point culminant des Antilles. Ce dernier se trouve à 1467 mètres d’altitude et domine la Basse-Terre, avec une vue panoramique. Arrivée au sommet, vous verrez toute la région, jusqu’aux îles de la Dominique, des Saintes et de Marie-Galante.

En effet, la Guadeloupe volcan est toujours en activité de nos jours. Ses fumerolles, ses sources chaudes et son odeur de soufre font partie intégrante de sa silhouette. Elle en impressionne beaucoup et figure parmi les sites les plus imposants de la Guadeloupe.

Vous retrouverez des paysages lunaires ainsi qu’une abondante végétation en montant vers son sommet. Des arbres gigantesques, des formes étrangères et des fougères se glisseront sur votre chemin.

Au sujet du climat, le climat équatorial traverse le parc de la Soufrière et l’île de la Guadeloupe. La tendance est plutôt chaude et humide tout au long de l’année. C’est-à-dire que la bonne période pour les visites est généralement de janvier à mars. Toutefois, cela n’exclut pas cependant la visite et les randonnées au printemps et en été.

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La Soufrière, un endroit aimé des randonneurs

Toute personne en bonne condition physique peut prétendre faire l’ascension de la Soufrière. Le point de départ de la randonnée est le parking de Bains Jaunes, qui se trouve à plus de 900 mètres d’altitude.

La durée de la marche tourne aux alentours de deux heures, avec de beaux panoramas. Si vous passez le chemin des Dames par un temps clair, vous ne pourrez pas rater les Caraïbes. Une fois au sommet, vous aurez comme l’impression d’être sur une autre planète : cratères, gouffres et pitons seront au rendez-vous.

Vous aurez le choix entre rebrousser le chemin ou redescendre la Soufrière par le Col de l’Échelle. Le second vous fera prendre plus de temps, mais vous aurez l’occasion de vous arrêter sur la fameuse « Roche Fendue ». Il s’agit d’un rocher qui a pris place depuis l’éruption de 1976 et n’y a jamais bougé. Des fougères et des lycopodes marqueront votre trajet. À la fin de l’échelle se verront l’Océan et la ville de Basse-Terre. De plus, de la baignade dans l’eau des bains jaunes à plus de 30° est possible sur votre passage. Une randonnée jusqu’aux chutes du Carbet est faisable pour les plus courageux.

Il est conseillé de vous informer sur la météo, vu l’écart de température qui existe entre le pied et le sommet. Cet écart peut dépasser les 10 °C, donc vous devez emmener avec vous de quoi vous couvrir. À cela s’ajoute l’humidité qui est beaucoup plus importante au sommet.

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Richesses faunistiques et floristiques

Neuf volcans sont encore actifs aux Caraïbes, y compris celui de la Soufrière. Même si la dernière éruption date de 1976, elle est quasiment en surveillance. Elle semble planer dans les nuages une grande partie de l’année, mais cache des paysages typiquement volcaniques. Citons entre autres des sources chaudes et de hautes fumerolles. Cela n’empêche pas le développement de la richesse faunistique et floristique aux alentours. La plupart ressemblent aux espèces du Jardin Botanique de Deshaies, au nord-ouest de Basse-Terre. Le changement de décor se verra au fur et à mesure de la montée. En allant de la forêt tropicale qui abrite une foule d’espèces végétales pour laisser place à des fougères.